La demeure des Plou'Koss
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 L'exile, selon Dol'Omite

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AuteurMessage
Dol-Omite
Grand maitre Plou'Koss
Grand maitre Plou'Koss
Dol-Omite


Sexe : Masculin
Né(e) le : 16/11/1993
Age : 30
Métiers : Mercenaire et Boulanger à mes heures perdues
Divinité : Iop
Alliance : Aucune
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L'exile, selon Dol'Omite Empty
MessageSujet: L'exile, selon Dol'Omite   L'exile, selon Dol'Omite EmptyLun 17 Jan - 23:20

Las, tellement las.

Le Crâ, en habit plutôt sombre, était à moitié caché derrière des branchages. Une dague à la main, émoussée. Il semblait dans ces pensées, perdu. Faisant des ronds avec sa dague dans la chaire d'un tronc déchiré.

- "Comment ?", "Pourquoi", toutes ces questions tambourinaient dans sa tête.
Il soupira et se leva, lentement. Mit un chapeau de paille sur sa tête et mit un épis de blé dans la bouche, signe d'un manque de chipparde.
Le soleil était presque couché, on ne voyait plus qu'un infime rayon sortir de l'eau. Le port était calme, il n'y avait que quelques pêcheurs venus essayer de pêcher le poisson qui leurs ferra certainement fortune.

Dol s'assit pour regarder ce rayon s'enfuir dans l'océan et réfléchit encore.

- "Ce n'est pas ici que je pourrai y réfléchir en paix.", chuchota-t-il.
Il sortit de son sac en toile un parchemin et de quoi écrire et laissa un mot à des certains mercenaires, les Plou'Koss :

L'exile, selon Dol'Omite Eaf10

Cette lettre, il l'a déposa sur le bureau à l'étage, bien en vue pour ne pas que ces compagnons l'a loupe.

Et il partit.

***

La bateau sortit de la brume. Les nuits en mer étaient fortement agitées, mais le navire avait eu fière allure face aux grandes vagues qu'il avait affronté.

Au loin, on pouvait voir les rives désertiques de l'île Minotoror. Le soleil se levait peu à peu.
Le vent puissant balayait les plages, faisant voler le sable fin.

Les membres d'équipage se remuèrent à l'approche de l'île. Le capitaine aboyait des ordres précis.
Le bateau s'approchait tout doucement du rivage, les voiles se détendirent alors, et quatre hommes libérèrent deux encres lourdes, aux chaque extrémités du navire, qui coulèrent par le fond, afin de l'immobiliser.
Deux autres firent descendre une chaloupe, avec à son bord 5 personnes en plus des matelots, chercheurs, voyageurs, qu'importent tant qu'ils y mettaient le prix.
Ils sortirent des rames, et les glissèrent dans l'eau tiède de la mer kantil.

Les passagers se protégèrent le visage d'un linge de couleur brun, et de lunettes, pour éviter d'être déranger par la projection de sable.
La chaloupe gratta sur le sable de la plage, libérant ainsi ces passagers;

- "Que la chance guide vos pas", cria un des matelots, tout en pivotant la chaloupe pour regagner le navire.


« La chance ? Rien a voir avec la chance, ou en tout cas, pas pour moi » pensa la crâ.
Le crâ se dégagea des autres, partant de son côté. Lui n'allait pas affronter le labyrinthe, seul les fous y vont, pour y revenir ? Il ne savait pas.
Il marchait avec peine sous le vent sablé, vers le nord-ouest. Là bas, à quelques lieux, se dressait un îlot, isolé à seulement une dizaine de mètre du reste le l'île, rattaché à celle-ci par une bande de sable.

Là seul, il pourra réfléchir.


***

La demeure d'Amakna était assez calme comparée au bruit que faisait la tempête, dehors. Les arbres étaient courbés avec le vent, si bien qu'un simple éternuement les auraient tous balayés.
La pluie commençait a tomber, les derniers paysans, revenant de leurs champs, courraient pour se mettre à l'abri.

Un jeune éniripsa avait élu refuge dans la demeure, inhabitée depuis quelques temps. Elle était jadis la demeure d'un clan de mercenaire, mais ils étaient tous portés disparus ... Tempis !
Il avait allumé le poêle, et avait remis une couverture, fraichement faite du matin, pour se donner chaud.
La vielle demeure craquait avec la force du vent, la porte s'ouvrit brusquement!

- "Rhalala cette maudite porte !", dit l'éniripsa en la fermant.

Il retourna se coucher, et repris sa lecture : "L'art et la manière de fabriquer : pour tailleur confirmé."

La porte se rouvrit brusquement.

- "Non de Dieu ! Cette por...", l'éniripsa se tut. Le vent entra dans la demeure par la porte ouvert et éteignit les lumières de la demeure, ce qui rendit la scène encore plus terrible a voir.
Une grosse silhouette emmitouflée dans gros manteau et une vielle cape de voyage se tenait dans encadrement de la porte, la main sur le pommeau de son épée. La foudre tomba non loin de la, ce qui illumina le visage de l'inconnu. VIsage portant une grand cicatrice, allant de l'arcade à la lèvre inférieur, en formant en sorte de demi cercle.
L'éniripsa sortit sa baguette, près a agir :

- "Mmmm, Mais... MAIS qui êtes-vouvous ?"


Le voyageur sourit...

(la suite prochainement.)
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